Jeudi 31 août 2023, le gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles a adopté un projet d’arrêté visant à renforcer les services d’accompagnement à la parentalité. Au total, les moyens passeront de 682.000 euros en 2023 à 1,16 million d’euros par an en 2025. Cela permettra de renforcer les services actuels et de créer 3 nouveaux services d’accompagnement périnataux.
Comme indiqué dans un récent communiqué de presse, l’initiative, portée par la ministre de l’Enfance Bénédicte Linard et le Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, permettra notamment la reconnaissance de trois nouveaux services d’accompagnement périnataux et l’agrément et le subventionnement de services d’accompagnement des familles pour lesquels aucun cadre de reconnaissance n’existait jusqu’alors.
En pratique, quels changements ?
Les montants alloués aux services d’accompagnement à la parentalité vont augmenter progressivement pour atteindre 1,16 million d’euros structurels par an en 2025, tel que prévu dans le contrat de gestion de l’ONE. Ces dernières années, beaucoup de projets innovants se sont développés au départ du terrain, au plus proche des citoyens, et en répondant aux besoins des familles (comme par exemple « La Maison source » ou « Le Petit vélo jaune » qui accompagnent les parents isolés socialement). Ces nouveaux projets pourront désormais intégrer un cadre de reconnaissance par le biais de l’ONE.
Des associations indispensables
Cette nouvelle réglementation permettra d’offrir un cadre de reconnaissance pérenne et de subventionnement structurel pour différents services d’accompagnement à la parentalité. Ces derniers représentent des lieux de rencontre enfants et parents (LREP), des espaces parents dans la séparation (EPS), des services d’accompagnement périnataux (SAP) et des services d’accompagnement des familles (SAF).
Dès lors, le soutien et le développement des services d’accompagnement à la parentalité sont fondamentaux. Ces associations et services apportent, en effet, un soutien direct aux familles, aux parents, aux femmes enceintes et aux enfants qui font face à des difficultés qui peuvent être de tout ordre : socio-économiques, juridiques, médicales ou psychologiques.
Un soutien inconditionnel
La ministre de l’Enfance, Bénédicte Linard, insiste sur l’utilité d’une telle avancée : « Certains parents sont parfois bien seuls face à leur (nouveau) rôle et ont besoin d’être soutenus, accompagnés, écoutés, ou ont simplement besoin d’échanger avec des personnes vivant des situations similaires ou des professionnels. Il est essentiel de pouvoir accompagner ces familles, notamment monoparentales, face aux différentes difficultés qu’elles peuvent rencontrer. Le soutien aux associations actives sur le terrain constitue un levier indispensable face aux différentes crises que nous vivons et l’accroissement des inégalités sociales ».