Stages d’été : trouver une activité pour son enfant, pas une mince affaire !

18 juin 2024

Les grandes vacances approchent à grands pas. Pour les familles, les projets vont bon train en fonction des envies, des besoins mais aussi et surtout en fonction des moyens (financiers) ! Le stage d’été paraît souvent comme un incontournable pour garantir un bel été à un grand nombre d’enfants. Cependant, force est de constater que les coûts engendrés par l’inscription freinent encore beaucoup de familles, notamment à faibles revenus ou monoparentales. Des aides provenant des mutuelles ou des communes peuvent pallier à certaines difficultés, mais encore faut-il y en avoir droit.


Avec un large panel d’activités – proposées en extrascolaire et aux effets bénéfiques pour les enfants– beaucoup d’associations diversifient leur offre pour couvrir une demande croissante d’activités à destination, notamment, des tout-petits. Et comme bien souvent, “premier arrivé, premier servi”. Mais voilà, la participation engendre nécessairement un coût qui n’est pas forcément abordable pour toutes les familles et les placent dans des situations inégalitaires.

Un an plus tard…

Il y a tout juste un an, la Ligue des Familles plaidait notamment pour un “chèque stage” et une meilleure organisation des activités extrascolaires. Au vu d’une réforme annoncée du secteur Accueil Temps Libre, la LBF lançait une étude et formulait des pistes d’actions pour venir en aide aux familles. En effet, l’association se focalisait sur les attentes et les enjeux des familles. “Cette réforme constitue un enjeu de taille pour les familles, car les garderies scolaires, les activités sportives et artistiques, les stages, les camps de vacances et les écoles d’aide aux devoirs font partie de leur quotidien : pour les parents, ces activités font partie intégrante de l’éducation et du bien-être de leurs enfants. Elles contribuent à leur développement et leur épanouissement…De multiples difficultés se font jour lorsque l’on interroge les familles sur ces sujets. Citons notamment le coût, les difficultés organisationnelles, la complexité du secteur, ainsi que les horaires inadaptés aux réalités professionnelles de nombreux parents., peut-on lire sur ladite étude.

Quelques alternatives

Pour attirer les familles, les organismes ne manquent pas d’inspiration dans leurs offres. En effet, il y en a pour tous les goûts au vu de la diversité des activités proposées durant les vacances. Quelques exemples de stages vus sur différents sites : psychomotricité-natation, defoul-stage, jeux d’habileté, magie et jeux, multi-activités, jeux de ballons, peinture et bricolage, science et découverte, cuisine ou encore cirque. Parmi les aides pouvant réduire le coût lié à l’inscription dans un stage de vacances, les mutuelles octroient un remboursement, sous conditions. D’autres institutions organisent des activités en extrascolaire comme les centres culturels, les maisons de quartier ou encore les communes. Les bénéficiaires de tarifs réduits sont principalement les résidents locaux ou encore les familles à faible revenu. Suite à une inscription, il est également conseillé de demander une attestation fiscale auprès de l’organisme en charge afin de la déduire par la suite dans sa déclaration fiscale.

Une offre florissante

Pour faciliter la recherche des parents, certaines plateformes se sont développées. Pour les francophones, voici quelques sites qui répertorient les lieux de stages qui proposent un large choix d’activités en Région bruxelloise :

Pour les néerlandophones, il existe un tarif réduit, voire gratuit, appelé “Paspartoe”. Pour y avoir droit, il faut inscrire l’enfant au sein d’une infrastructure néerlandophone et avoir de faibles revenus (→ Pour savoir si vous avez droit à Paspartoe,  info@paspartoebrussel.be ou 02 278 11 11). Parmi les offres néerlandophones à Bruxelles :

 

Samuel Walheer