575 nouvelles places pour la petite enfance vont être créées en Région bruxelloise ! Elles viennent s’ajouter aux 773 places déjà débloquées suite au Plan Cigogne lancé en 2022 par Bénédicte Linard, ministre de l’Enfance en Fédération Wallonie-Bruxelles. Au total à Bruxelles, ce ne sont pas moins de 2.100 places supplémentaires qui seront mises à disposition des nouveaux parents à la clôture de ce Plan dont le volet bruxellois est géré par Rudi Vervoort, Ministre-Président bruxellois, en charge de la petite enfance à la COCOF.
Dans un communiqué, Rudi Vervoort s’est félicité de ce nouveau pas en avant : « Nous poursuivons nos efforts pour soutenir l’accueil de la petite enfance en Région bruxelloise. Aujourd’hui, le manque de places constitue encore un frein pour l’organisation des familles et surtout pour les familles monoparentales qui représentent environ un tiers des familles bruxelloises. Je me réjouis donc de cette collaboration fructueuse entre mon gouvernement et celui de la Fédération Wallonie-Bruxelles. Augmenter le nombre de places, garantir un accueil de qualité et égal dans toutes les communes bruxelloises est essentiel ».
Deux volets au Plan Cigogne, pour un total de 2.100 nouvelles places en crèches à Bruxelles
Afin de soutenir la petite enfance, la Fédération Wallonie-Bruxelles, la Région bruxelloise et la COCOF ont conjointement lancé, en 2022, un appel à projets visant à subventionner 2100 nouvelles places en crèches sur le territoire bruxellois à l’horizon 2026. Le premier volet du Plan permettra la création de 773 places d’accueil. Certaines structures reprises dans ce volet 1 sont déjà prêtes à ouvrir leurs portes. Le second volet permet quant à lui de sélectionner, sur la base d’un appel à projets commun, des projets portant sur la création de 1.224 nouvelles places d’accueil. Le 20 juillet dernier, après examen des différents projets, les premiers bénéficiaires ont enfin été sélectionnés ! Les 22 projets désignés se situent dans des quartiers dont le taux de couverture en places subventionnées est plus faible que la moyenne régionale. Tous les projets appliquent un tarif proportionnel aux revenus des parents et la grande majorité des projets sont portés par des structures publiques.
22 projets sélectionnés et 75 nouveaux postes de puériculteurs(trices) créés
Les porteurs de projets recevront rapidement les subsides leur permettant d’entamer les travaux pour, in fine, ouvrir de nouvelles places en crèche sur le territoire bruxellois. Pour le secteur public, 19 projets ont été sélectionnés pour un montant global de 22.221.300 euros financés par la COCOF. Pour le secteur privé, trois projets ont été sélectionnés pour un montant global de 1.071.400 d’euros financés par la COCOF. À la suite de cette première sélection, 575 nouvelles places seront ainsi créées. Précisons qu’une deuxième sélection de projets pourrait encore arriver cette année, après réception de l’avis de l’ONE. Les budgets régionaux sont également confirmés puisqu’un montant additionnel de 2 millions d’euros a été prévu par le Gouvernement bruxellois dans la trajectoire budgétaire pluriannuelle. Cette dynamique porte le montant global régional à plus de 16 millions d’euros en 2023 pour financer des postes de puériculteurs(trices) via le dispositif ACS qui permettront l’encadrement et l’accueil des enfants. Cette première sélection de projets va permettre de créer 75 postes de puériculteurs(trices).
“Créer davantage de places en crèche, c’est aussi faciliter la vie des familles qui ont besoin de solutions”
Bénédicte Linard, Ministre de l’Enfance et Vice-présidente du Gouvernement de la Fédération Wallonie-Bruxelles : « Permettre à plus d’enfants d’accéder à des places d’accueil, c’est fondamental pour leur développement et leur bien-être. Créer davantage de places en crèche, c’est aussi faciliter la vie des familles qui ont besoin de solutions. C’est pour cela que nous avons lancé ce grand chantier de création de places à Bruxelles, mais aussi en Wallonie, en priorité dans les zones où le nombre de places n’était pas suffisant. Le travail devra se poursuivre dans les années à venir pour que chaque enfant puisse être accueilli dans de bonnes conditions, mais aussi pour soutenir le travail des accueillantes et des puéricultrices, dont les missions sont essentielles. »