“Le petit livre pour parler des droits des enfants”, une lecture éducative pour toute la famille !

12 novembre 2024

La Convention internationale relative aux droits de l’enfant (CIDE) fête, cette année, ses 35 ans d’existence. L’occasion de mettre en avant un petit livre – grand par sa démarche – qui vulgarise les principes clés des droits des enfants. Pour rendre la lecture accessible, les pages sont illustrées et ludiques ; délivrant des repères historiques, en passant par la mise en pratique au sein de l’école et dans l’espace public, jusqu’à l’évolution des droits au sein de notre époque ultra-connectée. Une belle source d’inspiration pour comprendre et faire valoir ses droits.

Photo : Samuel Walheer

 

En guise d’introduction, à la page 4 du petit livre, la question suivante est posée par les auteurs à des enfants d’une école primaire en France : “Pour toi, c’est quoi, tes droits ?” Et les réponses vont bon train : “J’ai le droit de dormir, faire du foot et de m’énerver” ; “Le droit à l’égalité filles-garçons” ; “Mes droits, c’est de faire ce que j’ai envie, mais ça ne veut pas dire que mes parents ne peuvent pas me donner d’ordres” ; ou encore, “Tu peux faire des choses, mais pas tout ! Et tu as le droit d’avoir des émotions”.

Petit résumé du livre

Illustration tirée du petit livre pour parler des droits des enfants.

Raphaël Martin à l’écriture et Vérane Cottin aux illustrations, nous plongent dans une lecture au demeurant captivante. Il est vrai que l’on parle bien plus aisément des droits de l’homme ou des droits humains que des droits des enfants ; moins populaires, mais tout aussi importants. La preuve, il suffit de se rendre dans une école primaire, comme l’ont fait les auteurs, pour comprendre que les enfants ont des choses à dire ! Ce petit livre renferme une multitude de thématiques qui permettent aux jeunes lecteurs de mieux saisir des textes pas toujours facile à comprendre, les sensibiliser aux dangers existants sur internet, la publicité, la surconsommation, le harcèlement à l’école et en dehors, la défense de son propre corps et les limites à ne pas dépasser, mais aussi l’importance de prendre soin de notre Terre et d’aller à l’école (un droit où l’accès n’est pas forcément respecté pour tous, ni dans tous les coins de notre planète). Les droits pour les filles et les femmes ainsi que le droit de s’exprimer sont également abordés et favorisent une ouverture d’esprit. Une lecture signée Bayard Jeunesse qui laissera certainement l’opportunité aux plus jeunes d’aborder leur avenir dans un monde où leurs droits seront respectés.

35 ans de la CIDE, ça se fête !

Le 20 novembre 1989, un texte a été adopté à l’unanimité par l’Assemblée générale de l’Organisation des Nations Unies (ONU) ; il s’agit de la Convention internationale des droits de l’enfant. 197 États se sont engagés à la respecter. Sans pouvoir de vote, les enfants dépendent des adultes, mais ils doivent comprendre qu’ils ont également des droits. Il existe à ce jour quatre principes fondamentaux mis en avant par la CIDE : la non-discrimination, l’intérêt supérieur de l’enfant, le droit de vivre, survivre et se développer et le respect des opinions de l’enfant. “Plus qu’un texte fortement symbolique, la Convention énonce les droits fondamentaux des enfants et est juridiquement contraignante pour les États signataires. Ces derniers s’engagent à publier régulièrement des rapports qui permettent au Comité des droits de l’enfant des Nations unies de contrôler la mise en œuvre effective du traité.”, peut-on lire sur le site de l’UNICEF.

Par ailleurs, le Délégué Général aux droits de l’enfant invite tous les enfants et les jeunes qui contribuent à alimenter régulièrement les réseaux sociaux mais aussi toutes celles et tous ceux qui voudront fêter avec eux la Convention qui défend leurs droits. → Inscription au goûter d’anniversaire de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant (35 ans !)

La Fondation pour l’Enfance

Soutenue par l’édition Bayard Jeunesse et abordée dans le Petit livre, la Fondation pour l’Enfance a été créée en 1977, en France, par Anne-Aymone Giscard d’Estaing. Sa mission principale est de protéger les enfants contre toutes les formes de violences. Elle collabore à la fois avec les pouvoirs publics pour faire évoluer les lois et mène des actions de préventions auprès des professionnels du secteur de l’enfance ainsi que des sensibilisations auprès du grand public. Ses domaines d’intervention sont les risques numériques, l’éducation sans violence et l’accompagnement à la parentalité. Au vu de protéger le bien-être des enfants et de discuter du rôle des parents, voici ce qu’a déclaré Joëlle Sicamois, directrice de la Fondation pour l’Enfance, au journal Ici, France Bleu et à France 3 :“Depuis la loi de 2019 interdisant la fessée, aucune forme de violence physique ou psychologique n’est tolérée dans l’exercice de l’autorité parentale. Les cris, les insultes, les menaces, tout cela constitue des formes de maltraitance ordinaires. Le comité des droits de l’enfant de l’ONU appelle à prendre en compte également les violences affectives, telles que l’isolement ou le rejet. Pour garantir le bien-être des enfants, il est essentiel d’accompagner leurs émotions, de poser des limites tout en respectant leur intégrité.”

→ Plus d’infos sur la Fondation pour l’Enfance

 

Samuel Walheer